DANS LE DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL D’UNE ENTREPRISE QUELLE EST ACTUELLEMENT LA CONTRIBUTION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE COMMUNICATION ?
Les nouvelles tendances de la mondialisation accélèrent l’internationalisation de l’industrie et remodèlent la structure industrielle à l’échelle mondiale.
Les activités internationales des entreprises s’étendent en dehors des formes traditionnelles de commerce et investissement. Elles incluent maintenant les fusions et acquisitions transfrontalières, les alliances stratégiques, l’e-commerce.
Les fusions-acquisitions et alliances stratégiques sont des signes distinctifs de la mondialisation actuelle. Au même titre que les formes traditionnelles d’échanges et d’investissement, ces pratiques sont devenues pour les entreprises des modes usuels d’internationalisation des opérations, de la recherche et des marchés.
La réduction des coûts du transport et des communications, ainsi que la libéralisation des marchés ont stimulé les entreprises à adopter des stratégies globales. La majeure partie de l’investissement direct étranger prend maintenant la forme de fusions et acquisitions plutôt que d’investissements ex nihilo, les entreprises abandonnant les anciennes stratégies de diversification et d’expansion pour centrer leur effort sur leurs compétences de base. Les alliances stratégiques sont aussi un puissant mécanisme de restructuration industrielle à l’échelle mondiale.
Les technologies de l’information et le haut débit sont des composantes majeures dans le transfert d’information et de connaissances dans le cadre de ces mouvements, qui révolutionnent les process, la recherche, l’innovation, la croissance économique et la gestion des ressources dans l’entreprise.
La mondialisation des chaînes de valeur est motivée par la volonté de réaliser des gains d’efficience et par le renforcement de la concurrence sur les marchés intérieurs et internationaux. Afin de générer des économies sur les coûts les entreprises peuvent choisir à s’approvisionner en consommations intermédiaires auprès de
producteurs plus efficients, pouvant être situés, d’une part, dans le pays considéré ou à l’étranger et, d’autre part, dans le périmètre de l’entreprise ou à l’extérieur. Parmi les autres motivations importantes figurent l’entrée sur de nouveaux marchés émergents et l’accès à des actifs stratégiques pouvant aider l’entreprise à exploiter des connaissances étrangères. Néanmoins, malgré les avantages qui en sont escomptés, l’intégration dans une chaîne de valeur mondiale amène également les entreprises à assumer des coûts et des risques, comme par exemple, ceux générés par la perte ou l’affaiblissement du contrôle lors d’une externalisation.
Les technologies de l’information et de la communication ont permis de scinder la chaîne de valeur, et de déterminer la localisation des activités de chaque maillon dans une optique de réduction des coûts.
La fragmentation du processus de production entre différents pays s’est traduite par des restructurations sensibles au niveau des entreprises, notamment par l’externalisation et la délocalisation de certaines fonctions.
L’internationalisation croissante des approvisionnements a également entraîné le déploiement géographique de certaines activités à l’étranger. Ceci résulte parfois en la cessation totale ou partielle de la production de certains biens et services dans les pays du siège de l’entreprise considérée et de la création de filiales étrangères produisant les mêmes biens ou services.
La décision d’ouvrir des filiales à l’étranger peut être motivée, également, par le souhait de renforcer la présence de l’entreprise sur le marché donné.
Le progrès effectué dans le domaine des technologies de communication, la standardisation, la normalisation, le développement des infrastructures et la diminution des coûts de transmission des données facilitent l’externalisation des services à l’étranger. Les avancées effectués dans le domaine des TIC et du knowledge management ont renforcé l’interchangeabilité de certaines activités et permis la naissance de nouveau type de services remplaçables dans le cadre des échanges internationaux.
Ainsi une partie des activités de traitement de l’information, de recherche ou de conseil, peuvent être réalisées à distance via Internet, messagerie, viséoconférences et autres. Le commerce électronique, d’une part et l’usage par les entreprises des médias sociaux pour les besoins de l’innovation ou de la relation client, représentent un autre exemple.
L’objectif de recherche dans ce texte sera de déterminer la place des systèmes de communication, en particulier, dans le développement international des entreprises.
Les échanges transfrontaliers entre les multinationales et leurs filiales étrangères représentent une importante proportion des échanges internationaux des biens. Les investissements cognitifs sont un facteur crucial de la croissance économique.
Affin d’atteindre leurs objectifs, opérationnels et stratégiques, et de faire face aux challenges de la mondialisation, les entreprises font recours aux solutions informatiques leur permettant de réduire les coûts, d’optimiser les services, et de consolider leur positionnement, en profitant de l’outsourcing.
Les TIC permettent de multiplier les process innovatifs, de mutualiser les meilleures pratiques et les solutions technologies, et les économies d’échelle, à travers une meilleure efficacité et standardisation, et grâce à une meilleure gestion du risque.
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