Pour être in, faut être fun

Le fun est partout.

En 2005 Cetelem créa Crédito, petit bonhomme sympathique, afin de personnaliser sa relation avec ses clients. Aujourd’hui, dans un élan d’autodérision, Crédito c’est transformé en monstre, quelque chose entre Schrek et le Géant Vert, mais personne n’est scandalisé. Parce qu’une banque n’a plus à être sérieuse, fiable, stable … tout le monde a basculé dans le tout fun à tout prix. Des banques aux cafetières, la fonction principale des ces pubs est de faire rire. Ou au moins provoquer une réaction d’étonnement.
Même la Banque Populaire qui souhaite se Premiumiser depuis sa campagne de cette été, La banque qui donne envie d’agir, utilise des cubes colorés et des objets volants … camions et tracteurs aillés à l’honneur.
A l’heure du 2.0 on recherche l’engagement à tout prix, alors la cruelle concurrence pour l’attention du client s’approprie tout l’écosystème média, et des leviers du marketing et de la communication, tels que les social games deviennent un must dans toute stratégie 360°. 
Chiffres obligent : Farmville avec ses 65 millions de joueurs génère un chiffre d’affaires de 500 000 $ par jour.
Mais aussi, afin de proposer de nouvelles expériences, toujours plus excitantes, la rue devient une extension des réseaux sociaux. Les sites communautaires nous font descendre dans la rue, d’où on continue d’être connecté via le mobile. Et pour ne jamais perdre le lien, les marques se voient obligées d’être de plus en plus inventives, ce qu’on appelle The attention economy.
 Rendons hommage à la Fun Theory de Folswagen. Le concept repose sur une vision globale du fun en tant que levier pour un changement comportemental. Améliorer le monde par le fun !
Si 2012 ne serait pas la dernière année de notre existante, elle sera peut-être l’année du Fun.

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